mardi 5 novembre 2013

Peinture sans nom

La joie se barre et le cauchemar se marre.
Courir pour rattraper le fil perdu du temps qui s’est envolé, tout comme quand on ne sait plus très bien comment aller.

L’heure de remonter l’aiguille à la pendule pour tronquer tous mes mirages contre quelques minutes de bonheur, en chemin.
Pardonner le miroir, et même bien plus, se donner de l'espoir !
Une main pour orienter un regard, sortir du dessin, contempler d'autres choses, faire une pause.
A la porte d'issue du traquenard - cette fois on se marre car c'est l’issue contre les cauchemars, il n'est jamais trop tard...
Trouver un brin de joie sur le bord du chemin, s'esquiver dans une esquisse.
Glisser du noir et blanc opaque en route pour faire jaillir la couleur en vrac, explosion des sens, les couleurs du temps, les saveurs du bonheur.


 des bons sentiments. 
J'avance, pas à pas, soignée d'une toilette impeccable et imperméable, grain de soleil à l’horizon.
Une jolie petite annotation sur la main à lire pour demain.

La Vie peut se lire comme une sorte de livre d'histoires, tard le soir, qui s'intitulerait "A la recherche d'un reflet d'espoir"
Face au miroir, je ne parviens pas encore à me lire, à me voir, alors j'ouvre un livre d'Art.

Des ombres dessinées, esquissées au fusain, un funambule représenté de couleur sombre, dans des bulles en forme de nombre.

la récréation, la télévision, la création, la vision, des constellations de rêves oubliés au fond du gobelet éventré rempli de peintures. En quête de clair obscurité, je suis partie pour ne pas me retourner.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire