Les minutes interminables se sont écoulées, comme mes larmes qui n'en finissaient pas de couler.
Les heures semblaient des nuits, les secondes même me torturaient ; il m'en a fallu du temps, pour admettre que c'était la fin.
Lorsque tu es parti, j'ai eu l'impression de ne plus voir, d'être aveuglée, dans le noir obscur, rien, caméra obscura.
Rien n'aurait jamais existé autours de moi : nu dans un néant immensément infini.
La porte n'a pas claqué, pas un mouvement, ni battement de cil ou écho.
Rien : l'absence. Rien : la négation des sens.
L'absence de toi, l'absence du lien, le renoncement, rupture abrupte, le silence.
Rien : l'absence. Rien : la négation des sens.
L'absence de toi, l'absence du lien, le renoncement, rupture abrupte, le silence.
Il n'y a pas eu de choc, d'éclat de verre ou de tintamarre.
Pas de cris, ni d'hystérie, non plus de crise existentielle.
Je n'ai pas attendu ce moment comme face à un précipice,ni appréhendé la chute qui m’attendait.
Le vide a fais surface en un crépitement d'étincelle ; ton absence comme indicible.
Le vide a fais surface en un crépitement d'étincelle ; ton absence comme indicible.
Le ton a été impulsé à travers ce qui a été, n'est plus.
Je ne pouvais pas m'y préparer, ni y remédier.
Notre rencontre pourrait se raconter comme celle d'un conte contemporain, une compilation de fait divers, quelque chose de rapide et saccadé, une course effrénée sans se retourner.
La première fois que je t'ai vu, je ne savais pas qui tu étais.
Je ne l'ai pas su ensuite on plus.
Je suis assis sur une chaise, calme.
Je ne sais plus qui je suis.
Je ne sais pas non plus pourquoi je suis assis.
Je ne sais pas pourquoi je vie.
Hier, tout semblait normal : c'était hier !
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RépondreSupprimerSlam entre les mots
RépondreSupprimerBlogger Annarty a dit...
La vie est belle..
Tellement vrai, tellement évident, qu'on l'oublie trop souvent, car c'est trop évident...
La vie est belle, c'est évident, c est pourtant compliqué souvent avec les gens,et la vie d'avant.
La vie est belle,
Comment, mon ami, tout oublier, si souvent ?
La vie est belle, je ressens la vie, la vie est belle, je t'en supplie, oublie moi vraiment..
La vie et les vies, sont belles, évident.
Ce n'est pas un mauvais pressentiment ; non, je ne mens pas souvent, encore moins en philosophant.
La vie est belle, je le ressens
La vie est belle parcequ' elle est, tout simplement.
La vie est belle,
La vie est belle,
La vie est belle, comme toutes celles, qui se battent, qui battent de l'aile entre elles comme les hirondelles...et qui répètent, jusqu'à trouver cet air parfaitement vrai et bon, jusqu'à aimer le répéter aux gens, simplement pour les aimer gentiment,
La vie est belle,
C est évident,
Rappelons nous le souvent,
Pour en savourer chaque moment.
Un dernier mot :
Ta vie est belle, même si tu ne crois plus en elle,
La vie est belle...