mardi 5 novembre 2013

Échappée belle

Entre chats et chiens, on s'échappe ou on se retient ; entre nous ça va ça vient, et la vie comme le vent fait son chemin ; mon écharpe à la main, je ne reviendrai pas avant demain, matin.

Matte pas - par la fenêtre pour voir si je reviens, là bas sous le hêtre... cette fois y'a plus de peut-être. Je vais pas rester pas sur le palier de la porte, tu veux vraiment que je m'emporte ?
Qu'importe, je suis déjà transportée au loin, loin d'un mauvais lendemain ;

lentement tu me prends la main, mince alors tu l'as veux vraiment dans ta tête de lutin ?

Je lutte pour pas faire de tintamarre pour les voisins, mais marre de voir ce sourire de zinzin azimutée je tremble de stupeur et me me met à rire d'un rire brusque et franc, franchement, tu vois pas que je te mens ?

Manque de chance, tu te mets à chanter et ça me lance dans la poitrine, cette douleur, où est l'aspirine ?

J'aspire à inspirer de l'air et non à avoir l'air d'être inspirée par cette pitrerie des pires, mais j'arrive plus à respirer, et où est cette fichue aspirine (il a une de ses mines) ; et il chante, et je me lamente, il chante et je déchante... Tu es si méchante, la mèche rebelle et d'une voix lente, j'attends mon échappée belle et ça me tourmente.
L'attente de façon latente :" je dois partir !"Cet exécrable crapaud excessivement crapuleux qui crapote sur son clope et crache alors à ma figure un : "Veux tu me voir mourir ?"  Exquise peinture qui endure, je reste un mur : "un murmure de plus de ta bouche, et..." je me bouche les oreilles de façon visible, je voudrais être l'homme invisible, je n'en peux plus d'être sa cible c'est possible que je saute par la fenêtre, juste pour qu'il ne sache plus où se mettre, si seulement, et si peut être...Tu me trompes ?

Tu te trompes de chemin là, tout comme moi quand j'avais croisé le tiens,
C'est finis, au moins jusqu'à demain


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