samedi 23 novembre 2013

Change hours


I fell in love with you when I saw your face the first time,
I even thought than you were open-minded, that was a sign
I was looking for a new world and you were nice, you were old,
I was going to give you  my love, so blind,
because I thought you were open-minded
I went to the dance-floor just to forget our end

Full of love for you, you're the ghost without any color
All of my secrets I never said to you, never
It's time to change the hour-glass, together, :
Now, i'ts game over


I didn't want to loose my life, without having been first the only wife of a man,
I was just so blind and I had lost my mind when i thought that you could be my man,
So I left you, your body and your space,
I open an other door, I go to an other space without you
without a sound, just listening the sound of silence,
Let me just become a woman, without you, your really poor behavior


Full of love for you, you're the ghost without any color
All of my secrets I never said to you, never
It's time to change the hour-glass, together 
Now, i'ts game over


This time it is really the end : I will find an other hand.
I will really find  love, with a guy for all moments
He will understand me with a real and good behavior for the future
for me, for the life and even nature... And this man will enjoy good pleasures.
I'm still a child, and I think about violence : it doesn't make any sens ,
well I didn't like your violence, I prefer innocence


Full of love for you, you're the ghost without any color
All of my secrets I never said to you, never
It's time to change the hour-glass, together, :
Now, i'ts game over

When I remember my childhood dreams, I was hoping to live with pink colors,
This was before : but now, let's me put an other door. I weep, and in my heart stays my pain,
Now : I must say, it's easy : don't look back, don't look at me.
I'm so happy when I think I never will never go back. In fact, it's the end: it has to be.
I will never return to you, I will follow an other road,
I will follow an other long, difficult but bright road


Full of love for you, you're the ghost without any color
All of my secrets I never said to you, never
It's time to change the hour-glass, together, :
Now, i'ts game over

I repeat me than i want change the hours : These hours from the past is out !

But don't be afraid, juspt look at you in the mirror
You can be a good neighbor, but never more,
I don't want to be afraid by your point of view
Before, everything was always complicated beacause all my life was only for you
Just let me go to begin my life, I will never be, your wife, never

Our love is game over, for ever

Full of love for you, you're the ghost without any color
All of my secrets I never said to you, Nevers
It's time to change the hour-glass, together, :
Now, i'ts game over

Our love is game over, for ever



vendredi 22 novembre 2013

Enfant Plume sous la Lune




L'enfant plume est né sous un arbre,
Sous un arbre de plumes,

L'enfant plume est né sous un arbre,
Né sous un arbre ou Né sous X
C'est kif kif pour l'enfant plume

Si bien qu'à l'école,
La maîtresse corrige tout le temps,
la maladresse de l'enfant.

Il remplace systématiquement,
un X par un arbre,
un arbre par un X.

La maîtresse marginalise l'enfant,
notant dans la marge,
qu'un X n'est pas un arbre !

Même si,
Même la maîtresse,
reste sans mots...

Le poète - de sa plume,
invente l'enfant qu'il a été,
en berçant l'enfant plume espéré...

Ce n'est pas le poème qui crée l'enfant-plume...
C'est son poète, c'est celui qui,
aux dernières lueurs de la nuit,
voit l'enfant plume, sous son arbre de vie.




mardi 5 novembre 2013

Peinture sans nom

La joie se barre et le cauchemar se marre.
Courir pour rattraper le fil perdu du temps qui s’est envolé, tout comme quand on ne sait plus très bien comment aller.

L’heure de remonter l’aiguille à la pendule pour tronquer tous mes mirages contre quelques minutes de bonheur, en chemin.
Pardonner le miroir, et même bien plus, se donner de l'espoir !
Une main pour orienter un regard, sortir du dessin, contempler d'autres choses, faire une pause.
A la porte d'issue du traquenard - cette fois on se marre car c'est l’issue contre les cauchemars, il n'est jamais trop tard...
Trouver un brin de joie sur le bord du chemin, s'esquiver dans une esquisse.
Glisser du noir et blanc opaque en route pour faire jaillir la couleur en vrac, explosion des sens, les couleurs du temps, les saveurs du bonheur.


 des bons sentiments. 
J'avance, pas à pas, soignée d'une toilette impeccable et imperméable, grain de soleil à l’horizon.
Une jolie petite annotation sur la main à lire pour demain.

La Vie peut se lire comme une sorte de livre d'histoires, tard le soir, qui s'intitulerait "A la recherche d'un reflet d'espoir"
Face au miroir, je ne parviens pas encore à me lire, à me voir, alors j'ouvre un livre d'Art.

Des ombres dessinées, esquissées au fusain, un funambule représenté de couleur sombre, dans des bulles en forme de nombre.

la récréation, la télévision, la création, la vision, des constellations de rêves oubliés au fond du gobelet éventré rempli de peintures. En quête de clair obscurité, je suis partie pour ne pas me retourner.



Échappée belle

Entre chats et chiens, on s'échappe ou on se retient ; entre nous ça va ça vient, et la vie comme le vent fait son chemin ; mon écharpe à la main, je ne reviendrai pas avant demain, matin.

Matte pas - par la fenêtre pour voir si je reviens, là bas sous le hêtre... cette fois y'a plus de peut-être. Je vais pas rester pas sur le palier de la porte, tu veux vraiment que je m'emporte ?
Qu'importe, je suis déjà transportée au loin, loin d'un mauvais lendemain ;

lentement tu me prends la main, mince alors tu l'as veux vraiment dans ta tête de lutin ?

Je lutte pour pas faire de tintamarre pour les voisins, mais marre de voir ce sourire de zinzin azimutée je tremble de stupeur et me me met à rire d'un rire brusque et franc, franchement, tu vois pas que je te mens ?

Manque de chance, tu te mets à chanter et ça me lance dans la poitrine, cette douleur, où est l'aspirine ?

J'aspire à inspirer de l'air et non à avoir l'air d'être inspirée par cette pitrerie des pires, mais j'arrive plus à respirer, et où est cette fichue aspirine (il a une de ses mines) ; et il chante, et je me lamente, il chante et je déchante... Tu es si méchante, la mèche rebelle et d'une voix lente, j'attends mon échappée belle et ça me tourmente.
L'attente de façon latente :" je dois partir !"Cet exécrable crapaud excessivement crapuleux qui crapote sur son clope et crache alors à ma figure un : "Veux tu me voir mourir ?"  Exquise peinture qui endure, je reste un mur : "un murmure de plus de ta bouche, et..." je me bouche les oreilles de façon visible, je voudrais être l'homme invisible, je n'en peux plus d'être sa cible c'est possible que je saute par la fenêtre, juste pour qu'il ne sache plus où se mettre, si seulement, et si peut être...Tu me trompes ?

Tu te trompes de chemin là, tout comme moi quand j'avais croisé le tiens,
C'est finis, au moins jusqu'à demain


Abrupte rupture


Abrupte la rupture - pas de fioriture à un coeur d'envergure - abrupte la rupture - pas de ligatures ni de ratures 

abrupte la rupture - la violence n'émet pas un son pur  - abrupte la rupture - un coup dur s'enferme dans un mur -  abrupte la rupture - l'écriture pour se vider de ses fellures - abrupte la rupture - elle gifle même l'enfant pas assez mûr - abrupte la rupture - des mots durs éloignent toute notion d'aventure - abrupte la rupture - je ne sais plus de quoi être sûre - abrupte la rupture - l'écran capture une erreur de plus en patûre - abrupte la rupture - aboyer pour lutter au futur - abrupte la rupture - abdiquer face à la torture



Mélomélancolie

La bande-son de mon cerveau amnésique me recouvre de mélodies pacifiques ; je passe cette musique en boucle, bout à bout de chaque note, je pianote dans l'air du bout de mes doigts car je dois sentir la vibration des pulsations rythmique de mon coeur - qui bat vite. Muse de la musique, tu suscites en moi un effet de musolière qui laisse mon museau sans mots. Je n'ai que mots dire, je ne peux te maudire, pas de moqueries ou de minoiseries, ma tête se berce et mon coeur rit ; raillerie de ma mélancolie, je mêle lentement ma passion à un patiot de tristesse ; je me tais et je me laisse me plaire dans ma fragilité.

Le train de ma vie

La pensée déraille, la tête vrille et une voix émet un râle : dans mon train-train quotidien qui défile sur des rails, et ce train, sera retenu à quai. Métaphore du train d'une vie à l'esprit : ce moment va-t-il durer un instant éphémère ou une éternité ?
Nier le compromis d'attendre sagement avec en prime de bons sentiments et ressentir cette colère qui propulse sous terre, à même un souterrain où rien n'a de sens, ou n'en a plus, sans un mouvement continu. Continuer de penser que pendant l'attente, ce temps défile même si médire sur son sort n'est pas un trésor dans ce décor. Corruptible et sensible, sans être ciblé de remords, mordre la Vie, donner suite à ses envies. Envie de conduire ce train, ça repart, et là, décider d'être sur le départ. Des images défilent derrière la vitre du train : des arbres, des nuages et des enfants sages, pourquoi sauter la page, quand on peut lire chacune des images et imaginer des détails, que même un sage manquerait au virage. Dilemme du train : traîner ou rester. Ne pas retourner sa veste. Peste de route vagabonde, inondation de couleurs des aléas curieux, sans arrêt - sans arrêter de regarder - autour de soi des visages comme un bon présage.


Rêver

Clouée au sol, comme scratchée lors d'un envol ; arrachées mes ailes de papillons, je me suis ramassée sur le paillasson. J'ai perdu la raison, je me suis enfermée - dehors - sur le balcon. Je ne voyais plus très clair, je ne me sentais plus terre à terre. J'avais perdu mes clés, déjà, ça avait mal commencé. J'ai composé des idiomes, puis j'ai tout effacé de ma gomme.  J'ai recommencé  à gribouiller, j'ai raturé. C'était comme si rien n'avait jamais existé.  In extremis, j'ai misé sur le dessin. J'ai inventé, j'ai coloré, ça aurait pu fonctionner. Mais j'ai tout brûlé. Alors, je me suis mise à marcher, marcher vite sans me retourner, sans regarder en arrière, sans  aller de travers, pourtant ça  ne marchait pas. Je me suis faite une raison, je ne savais pas pour quoi j'étais faite. J'ai à ce moment-là commencé à rêver, j'ai commencé alors à exister. Les rêves n'appartiennent à personne, mais personne n'est privé de pouvoir rêver. Je rêve à la démesure de mon désespoir de pouvoir un jour croire,  croire en l'amour, croire au mot toujours. Jour après jour, je découvre que je suis pourvue d'un cou qui soulève ma tête pour voir plus haut que mes pieds, qui ne savent plus où me mener. Je mène une vie pas très saine, je suis en peine. Je traîne des pieds, je tords le cou, je m'entête et je bascule de partout. Tout est beau sur la Terre, mais trop souvent je m'enterre sous des idées reçues, et je e reçois plus les signes de bonté qui pourraient m'aider à regarder du bon pied. J'ai un pied à terre sympathique, mais je tique sur ce qui me fait mal, je suis maladroite et bancale. Marginalisée dans une marge annotée de réflexions illusoires, je cultive les déboires. J'ai bu la tasse plus d'une fois, et je froisse mon papier avant même qu'il ne soit achevé. J'ai tapissé mon intérieur de notes à penser comme des fausses notes sur la composition musicale de l'écolier qui aurait mal recopier. J'ai besoin de rêver, besoin de respirer, reste à inspirer et à expirer, à s'inspirer et à extirper. Mal dans mes souliers, mal adossée : c'est mal commencé pour l'écriture du rêve : faire une trêve dans le temps, se donner l'instant présent. Pressentiment, je suis pressée d'achever l'échec du tourment. Sans s'échouer, sans mentir, sans pâlir de réussir. Répéter la leçon, sortir un son, sonner la mesure.




lundi 4 novembre 2013

muse muselée

Se museler dans un nez à nez avec un toi -  à faire du toi sa muse et user de ses bras pour s'embraser à bras le corps, corps à corps.
User de toi - sans abuser de sa muse avec une muselière - même si on peut en avoir l'air.
La bulle déboule dans les ruelles, se faire la belle la tête dans la lune, poids plume dans sa bulle. Débouler sous la lune, tourner en ronds dans sa citadelle ; cent pas pour se perdre et se faire la belle sans celles, qui perdent la tête à contempler l'hirondelle. 
Refuser de tourner en ronds comme l'hirondelle. Perle perdue dans une rue, ruée vers une perpétuelle issue, perdu comme pendu à un saul-pleureur, peur des pleurs. Effleurer l'arbre et son branchage, pour ne pas broncher - il n'y a pas d'âge, on se dévisage.  Pas plus sage, plus d'âge. S'amuser d'une âme muse sans museler son corps incorrigible  dans le décor des possibles.

Une chute.

Je suis restée des heures dans le noir. 

Les minutes interminables se sont écoulées, comme mes larmes qui n'en finissaient pas de couler. 

Les heures semblaient des nuits, les secondes même me torturaient ; il m'en a fallu du temps, pour admettre que c'était la fin.

Lorsque tu es parti, j'ai eu l'impression de ne plus voir, d'être aveuglée, dans le noir obscur, rien, caméra obscura.

Rien n'aurait jamais existé autours de moi : nu dans un néant immensément infini. 

La porte n'a pas claqué, pas un mouvement, ni battement de cil ou écho.
Rien : l'absence. Rien : la négation des sens.

L'absence de toi, l'absence du lien, le renoncement, rupture abrupte, le silence.
 
Il n'y a pas eu de choc, d'éclat de verre ou de tintamarre.

Pas de cris, ni d'hystérie, non plus de crise existentielle.

 Je n'ai pas attendu ce moment comme face à un précipice,ni appréhendé la chute qui m’attendait.

Le vide a fais surface en un crépitement d'étincelle ; ton absence comme indicible. 

Le ton a été impulsé à travers ce qui a été, n'est plus.

Je ne pouvais pas m'y préparer, ni y remédier.

Notre rencontre pourrait se raconter comme celle d'un conte contemporain, une compilation de fait divers, quelque chose de rapide et saccadé, une course effrénée sans se retourner.

La première fois que je t'ai vu, je ne savais pas qui tu étais.
Je ne l'ai pas su ensuite on plus.


Je suis assis sur une chaise, calme.
Je ne sais plus qui je suis.
Je ne sais pas non plus pourquoi je suis assis.
Je ne sais pas pourquoi je vie.

Hier, tout semblait normal : c'était hier !