Accepter la musique, celle qui rend hystérique, la muse idyllique propulsée par des doigts télescopiques et des voix mélodiques. Faire détonner les accords. Accepter le silence aussi, son essence, et l'incarner de façon immense, et ainsi on pense.
Accepter le spectacle d'une débâcle, comme la paire de claques, vider son sac, même patraque, ne plus avoir le trac...
Accepter son sort mais alors, pour battre des records, pour corriger les sortilège, rompre le décors de l'ironie du sort.
Accepter qu'on se protège, contre les pièges, la neige au dehors, contre le froid au corps, accepter de sonner la mesure et démolir les armures, se désarmer, démolir ces murs qui entravent notre nature.
Accepter la vie belle, de ceux et celles qui ne connaissent pas le même combat, de ceux pour qui tout va de soi, sans un faux pas.
Accepter la justice, justement, pour faire taire nos vices, sans mentir et sans tourment, sans un tir et sans chercher d'aller au pire.
Accepter la beauté, et la voir, même dans le laid pour alléger le poids du regard au détriment des mauvais hasards, accepter d'aimer les regards, et accepter ceux qui blessent, les pardonner d'être leurs propres avares et accepter de les voir incarner leur avatare, leur laisser vivre leur vision de l'Art - artifice de désillusion et du vice je m'immisce dans une de leur esquisse...
Acceptation comme solution aux problèmes moribonds, bondir sur les possibles de possibles au sein d'un Monde beau, d'un Monde laid, d'un monde imparfait et pourtant, on s'y fait, pour fêter nos défaites et pleurer nos conquêtes, tout est dans la tête, si seulement on accepte, de changer sa vision, sa vie, ses soupçons, ses contre-façons et même dire non. Accepter de dire non, c'est une acceptation.
La violence, arrive le silence, puis la carence.
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